Inochi ( Sanin )

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Nom : Inochi
Prénom : N'en a pas, se sert de son nom
Age : 19 ans
Spécialisations : Taijutsu, Ninjutsu d'arme ( Chaînes ) et Techniques héréditaires des Inochi

Description morale :
Etrange ... Voici un mot qui correspondrait bien au caractère d'Inochi ... Il n'est pas froid, dégageant plutôt une impression de légèreté, de force douce, mais il est souvent indifférent à presque tout. Malgré tout cela et une certaine fénéantise il protégera son village de toute son âme, tout son coeur, toute sa force. Il n'abandonnera jamais devant les difficultés et finira toujours ce qu'il entreprendra. Son intelligence certaine est souvent utile mais il ne l'utilise pas trop, préférant foncer dans le tas. Lorsqu'il est confronté à des situations périlleuses il devient fou et a des tendances suicidaires, il aime jouer, tester, s'amuser avec ses adversaires avant de les tuer ou de s'en aller. C'est une personnalité difficile à cernée ...

Description physique
Une tenue qui ne le distingue pas tellement des autres ninjas : un tee-shirt bleu clair aux reflets blancs, un jean bleu clair lui aussi et avec les même reflets blanchâtre. Comme tout les ninjas il port des sandales, mais les siennes sont bleu ciel. Il a toujours une chaîne autour de son épaule gauche, une chaîne blanche, bleutée.
Les yeux d'Inochi sont bleu, profonds mais inexpressif. Ils sont souvent la chose qui se capte en premier lorsqu'on le voit la première fois. Ses cheveux sont assortits au reste de sa tenue : ils sont blancs, un blanc très clair, très pur. Il a une taille normale et une musculature bien dessinée, un peu fine, avantageuse pour la vitesse, même si il a une force qu'on ne lui donnerait pas en le voyant.
Sur sa poitrine est dessiné un sceau, un sceau qui ne sert à rien certes, mais qui est représentatif de son clan : le sceau des Inochi, le sceau de la destinée. Eh oui, les Inochi scelle le signe de leurs clan sur les nouveaux nés ...

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Mémoires d'Inochi, ' Le volcan du village de la feuille ''

Inochi est né dans un petit villages ninja aux alentours de Konoha no kuni, village de la feuille, Wakichi no Kuni. Son père fut un Jounin, un grand Jounin, défendant son village et son clan de toute sa force, ses grosses chaînes enflammées terrassant ceux qui s'opposaient à son villages, ses amis, son nîndo ... Il se nommait Gayaki Inochi. Sa mère, Yubata Inochi, n'était mêmes pas une ninja, elle était marchande avant de tomber amoureuse de Gayaki, qui le lui rendit bien. Sa mère mourut à la naissance du jeune ninja. Rien de bien particulier dans le fait qu'il naisse, en apparence néanmoins ... Dès lors qu'il fut né son clan, les Inochis, pratiquèrent le rituel de scellement de la plume sur lui. La douleur qui transperça le jeune bébé lors de ce rituel est indescriptible, à son âge on s'en souvient longtemps et cela laisse des séquelles. Mais Inochi s'en remit vite et son père l'éleva dans le but d'en faire un ninja, un puissant ninja ...

La destruction de Wakichi, un souvenir qui ne s'effacera plus ...
Le jeune Inochi vécu heureux les cinq premières années de sa vie, il avait un nom à cette époque, mais il ne s'en souvient plus, sûrement parce qu'il ne le veut plus ... Son père lui enseigna les arts du combat, Inochi se révela rapidement être un surdoué dans les arts de batailles au corps à corps, son père l'éleva à toutes les choses de la vie, il était fier de lui, un jour le jeune minot prendrait sûrement sa place au sein du clan et du village ... Une enfance qui démarrait heureuse, mais qui ne le fut pas ... A l'âge de cinq an, alors qu'il s'entrainait aux techniques de bases des Inochis et des ninjas il entendit de grands cris venant du village, son père partit voir, laissant le jeune homme dans le noir, térrifié et apeuré par les cris, l'ambiance nuisible et le hurlement des loups au loin. Son père ne revenait pas, c'était long, très long ... Il se leva finalement, tremblant des pieds à la tête, se demandant ce qui pouvait bien se passer. Il marcha à pas précautionneux vers le village, prudent. Il tomba à terre en constatant ce qui restait du village : la terre n'était que sang et corps, le feu regnait en maître parmis le bois et les végétaux, il y avait encore des bruits de bataille, sûrement des déséspérés qui tentaient vainement de sauvegarder l'honneur du village ... Le jeune homme terrifié ne se doutait pas que cette scène resterait gravée à jamais dans son esprit, scellée sur ses souvenirs ... Il se leva sans trop comprendre ce qui se déroulait, ni même ce qu'il faisait et se dirigea vers les bruits de batailles pour voir ce qu'il en était ...
Gayaki para un kunaï aux envies malsaines, qui se dirigeait droit vers lui, avec sa chaîne enflammée. Ses frères d'armes étaient tombés comme des mouches, il restait son frère, Kinara, qui était aux prises avec une bonne vingtaine de ninjas redoutables, et quelques Jounins particulièrement doués, les Anbus et le Wakikage étaient tous tombés, ces ninjas d'Iwa étaient doués, ils allaient se faire écraser. Les plus puissants ninjas de Wakichi étaient tombés, les membres du clan Inochis habitants ici étaient tous morts, à l'exception de lui-même et de son fils, qui était encore dans la forêt à sa connaissance. Il avait quasiment tout perdu, sauf son fils et son frère. Son existence sans Yubata allait s'achever, il espérait juste que son fils n'en subirait pas trop les conséquences et n'en souffrirait pas très longtemps, il devait marcher sur la route de sa propre existence, de sa destinée à lui ... Le Jounin reçut un coup de katana sur la poitrine, puis un coup sur le menton, qui lui fit lâcher sa chaîne, il était en position de faiblesse, n'ayant plus aucuns moyens de se protéger ou de parer ... Il sentit sa chair se faire transpercer par quelque chose de froid, métallique, au niveau de sa poitrine, son poumon droit était transpercé par un katana à la lame fine ... Il attrapa la lame à pleines mains, il mourrait avec honneur, pour son village, il avait encore quelque chose à accomplir ... Il sortit l'épée d'un coup et la planta dans son possesseur, il était déjà mort, il eut juste la force de lever une dernière fois le poing et d'hurler :
'' Gloire à Wakichi ! ''
Inochi ouvrit de grands yeux en voyant la lame écourter la vie de son père, il sentit sa joue s'humidifier, une larme salée coula au coin de sa bouche, il sortit discrétement de sa cachette et s'approcha du corps, son père avait été un ninja fort et fier, il ne méritait pas de mourir si jeune, il aurait du encore accomplir d'autres miracles, le village n'aurait pas du être détruit ... Même le clan avait été anéanti, son existence s'écroulait ... La bataille faisait toujours rage un peu plus loin, le gamin prit la main de son père entre les siennes et le regarda dans les yeux, il semblait avoir encore du souffle, il allait mourir mais avait le temps de se prononcer, d'instinct le jeune garçon ne dit rien, attendant d'entendre ses dernières volontées, son père sourit et lui dit, le souffle court et entre deux crachat de sang :
'' Les ninjas d'Iwa ont détruit le village ... Mon fils ... Pars, loin ... Un jour tu iras à Iwa et tu me vengeras, moi et tout les Inochis, tout les habitants de Wakichi ... Rejoins les membres du clan exilés au temple de Kioura, demande à voir un certain Yuno, dis lui que tu es le fils de Gayaki ... explique lui tout ... Il t'aidera ... Venge-nous et rejoins un village ennemi d'Iwa, deviens un grand ninja, je serais fier de toi ... Je le suis déjà ... Aurevoir, mon fils ... ''
Le jeune Inochi serra la main de Gayaki, ému et triste. Des larmes tombèrent sur le visage inerte du Jounin, qui avait rendu l'âme. Il décrocha les deux lourdes chaines accrochées à la ceinture de son père et les accrochas à la sienne, les Broyeuses ... Il s'illustrerait avec elles comme le fit son père. Avant de partir le jeune homme posa une main sur la poitrine du Jounin, qui fut un vaillant ninja et dit d'une voix chargée d'émotion et de détermination :
'' Je te le promet. ''
Il se leva et profita de la fin de la bataille pour s'éclipser du village, il du éviter bon nombre de ninjas d'Iwa peu soucieux et heureux de leur victoire, si il avait été un Jounin il les aurait tuer, il était insouciant et persuadés que c'était fini. Inochi serra le poing, non, ce n'était pas fini, un jour il vengerait son père, un jour il détruirait Iwa et ce Tsuchikage qui avait lancé ses troupes à la destruction de son cher village. Pour l'instant il fuyait, loin des ruines de Wakichi, il se sentait lâche et impuissant face au déçès de son père et à la destruction de son village, il n'imaginait pas encore toutes les épreuves qu'il allait devoir traverser pour pouvoir assouvir sa vengeance, mais il avait promis de réussir, cette promesse le guiderait, c'était ... Son nîndo ...

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A la recherche de mes semblables, une apparition inattendue
Inochi courait, depuis qu'il avait quitté Wakichi il n'avait fait que ça. Manger, boire ne lui importait pas, tout ce qu'il voulait c'était fuir les ruines du village et les ninjas d'Iwa. Il les tueraient un jour, pour l'instant il ne pouvait pas. Il devait allait au temple de Kioura maintenant, il savait que ce temple était loin et le chemin qui y menait peu sûr. Il s'en moquait ouvertement, les ours, les loups ne l'inquiètaient pas. Il s'arrêta finalement, posant les mains sur ses cuisses et soufflant comme un boeuf, il était épuisé après avoir couru pendant des heures sans s'arrêter, ne réfléchissant pas. Il but unpeu d'eau dans un ruisseau proche et s'assit au bord de l'eau, il réfléchissait. Il se leva finalement et se mit au milieu de l'eau, il arrêta alors de bouger, respirant à peine assez. Soudain ses mains jaillirent et attrapèrent un poisson qui passait. Il le tint fermement tandis qu'il mourait, ne pouvant plus respirer. Il sortit finalement de l'eau et fit un feu avec des silex, il mangea distraitement son maigre repas et s'élança sur la route du temple de Kioura.
Il ne lui restait que peu de kilomètres avant la zone de marécages qu'il devait traverser pour être plus rapidement arrivé à Kioura, un raccourci en quelque sorte, dangereux. Il savait comment s'en sortir dans ces zones mais tout pouvait arriver après tout. Qu'importais, il fallait qu'il arrive sain et sauf à Kioura, cela faisait partit des dernières volontées de Gayaki, le plus rapidement serait le mieux en plus.
Lorsqu'il vit le panneau qui déconseillait de suivre la route il saisit plusieurs bâtons et continua le chemin, il tâtait le sol devant lui pour trouver les passages convenables, en apparence il ne risquait absolument rien ... Il devait être à la moitié du parcours lorsque l'improbable arriva : une sorte d'hydre à deux têtes sortit du milieu d'une grande flaque de boue. Une expression surprise et un peu horrifiée passa sur le visage du jeune garçon. Il se demandait ce qu'il allait pouvoir faire : si il fonçait pour finir le parcours à la course il risquait de s'embourber et si il l'affrontait il mourrait à coup sûr ... Est-ce que cette apparition inattendue marquerait la fin de sa vie et l'écourterait grandement ?
Il me fallut retourner dans les méandres de mes mémoires pour retrouver ces évenements passés. Je ne m'en souvenais plus très bien et il est possible que mon esprit m'est trahit et que mes informations soit erronées. Je m'en excuse auprès de ceux qui liront mes mémoires. Je les ais volontairement écrites à la troisième personne pour bien faitre comprendre que je ne suis plus sûr que ce fut exactement comme cela que cela se passa.
Cette apparition ne me fit pas trembler, malgré mon jeune âge. Après le massacre de Wakichi seul mon instinct et la promesse faîtes à mon père m'intimait de rester en vie, en fait je ne le voulais pas vraiment. Je tentais un mouvement de fuite désespéré, en sachant que je n'avais tout de même aucune chance d'en réchapper. Je vis l'hydre rentrer dans les marécages, je crus qu'elle était partie. Ce n'était que de l'idéalisme, elle était bien là et ressortit devant moi, devant mon visage impassible, devant mes membres tremblant. Je crus voir passer un sourire sur son hideuse figure, elle avait un repas à disposition, au moins cette journée profiterait à quelqu'un ... Sa geule s'ouvrit dans un grognement sourd, une sorte de rire grotesque, rauque. D'un geste peu harmonieux je tirais les chaînes de mon père et les plaçaient devant moi en guise de protection, une maigre protection. Ce réflexe me sauva la vie : les deux faces de la guivre percutèrent les Broyeuses d'un mouvement puissant. Je volais à travers le paysage, m'accrochant à mes chaînes comme un nouveau né s'accroche à sa mère, peu disposer à lâcher le seul souvenir de mon père. Je n'atteris pas en douceur, m'écrasant dans le sol boueux, éclaboussant mes vêtements de gerbes terreuses. J'étais sonné par le choc de l'atterissage, mais pas assez pour ne pas voir l'hydre avancer lentement vers moi, comme dans un film au ralenti. J'avais déjà abandonner tout espoir de survie.
A quoi bon continuer à vivre lorsque l'on a tout perdu ? La question parcourait mon esprit de long en large sans que j'en trouve la réponse. J'écartais les bras, en croix, résigné à quitter mon enveloppe charnelle. Je réouvris les yeux, poussais sur mes mains pour me relever difficilement. On ne peut pas vivre lorsque l'on a tout perdu, mais moi il me restais encore quelque chose. Je revoyais le visage de mon père, en sang mais bienveillant, toujours cet étrange calme qu'il affectait ... Je lui avais promis de ne pas abandonner ... Cette promesse était mon nîndo, étais-je homme à abandonner aussi facilement mes rêves et mes objectifs ? La réponse me vint aussi rapidement que l'aigle fond sur sa proie, non, je ne suis pas de ce genre là, mes rêves, ceux de mon père, la vengeance de mon clan, de mon village, je ne jurerais que par eux, mourir aussitôt après se l'être juré n'était pas mon intention. Tout du moins si je mourrais ce ne serait pas sans me battre jusqu'au bout pour accomplir mes objectifs !
Je le savais pourtant, à cinq ans mes chances de réchapper à l'attaque d'une telle créature était nulle. Ma détermination, inébranlable, m'empêchait cependant d'abandonner. Je m'étais relevé du premier choc, j'étais déjà en piteux état et ne pouvais plus bouger aussi bien qu'avant après un seul de ses assauts. Au deuxième ce serait encore pire. Si je survivais encore quelques minutes de plus ce serait un miracle. Un miracle ... C'était la seule chose que je pouvais espérer ... Il n'y avait pas d'issue, aucun moyen de survie ... Je devais cependant en trouver un quand même ... L'hydre ne réfléchissait pas, elle. Tout du moins pas autant que moi. Elle grogna à nouveau, je la sentais frustré, mais j'avais toujours cette désagréable impression qu'elle souriait, appréciant ma faible résistance. Elle était un prédateur, elle aimait que ces victimes se défendent, pouvoir jouer avec elle jusqu'à qu'elles soient épuisées, et savourer un repas bien mérité après une journée d'efforts ... Je la comprends. Mais ce Inochi là, celui que j'étais lors de mes jeunes années, lui, ne comprenais pas ces sentiments. L'instinct du prédateur, une forme de sadicité que j'aime tout particulièrement. Un sourire étire mes lèvres au moment où j'écris ceci, je m'en souviens particulièrement, moi j'étais terrifié, à la place de la proie, place que je n'ai jamais aimé occuper ... La peur s'insinuait en moi, l'effroi ... Un sentiment que je n'ai jamais apprécié non plus. Tout du moins quand c'est moi qui le ressentait. Quand c'était quelqu'un d'autre je ne me suis jamais priver de m'en régaler ...
Les deux têtes du monstre fondirent vers moi en même temps, je neux même pas le temps de lever les chaînes de mon père, j'étais désarmé. Un mouvement vif, un cri de douleur, le tintement du métal. Des giclements de sang. J'avais fermé les yeux en voyant l'inéductable foncer vers moi, bras baissés. Je n'avais pas connaissance de ce qui s'était passé. Je sentais juste l'haleine putride de la créature, elle devait être proche, mais immobile, comme paralysé par des chaînes ... A cette pensée je revois le visage de mon père, bien que désormais je n'en ai cure, ce qui est fait est fait, à cette époque cette vision me rempli d'une douce ivresse, de joie. Je la savais irréelle mais la savourait tout de même, idéaliste.
Je rouvris les yeux, l'hydre, ses deux têtes, était à quelques centimètres de moi seulement, les yeux révulsés, le regard blanc. Je ne voyais que sa geule et ne savait donc pas ce qui c'était passé. Elle tombait dans la boue, accompagnée de giclement de boue. Je reculais, en la voyant s'écraser. J'avais le regard baisser vers la créature, morte. Je relevais légèrement la tête. Son flanc était entamer, semblait-il par une arme bien aiguisé, très tranchante : la blessure était profonde et l'arme avait du transpercer l'épaisser carapace de peau avec facilité. Mon regard parcourut les plans de l'horizon pour se poser sur ce qui avait sûrement causée la mort de l'être monstrueux étalé devant moi. Un homme, enveloppé dans un étrange costume noir, et dans des bandelettes blanches. Il avait le bras levé, son katana resplendissait dans l'éclat solaire, un magnifique rayon bleuté, constellé de reflets rougêatre de sang.

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